Samuel Eto’o plaide pour une subvention étatique en faveur des championnats Elite One et Two
Le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto’o, a récemment adressé une demande officielle au secrétaire général de la présidence de la République du Cameroun. Cette requête porte sur une subvention de 560 millions de FCFA destinée à financer l’organisation des championnats Elite One et Elite Two, piliers du football national.
Une aide financière indispensable
La Fecafoot, confrontée à des contraintes budgétaires, considère cette subvention comme essentielle pour garantir le bon déroulement de ces compétitions. Considérés comme des vitrines du football camerounais, les championnats Elite One et Two nécessitent des investissements importants pour répondre aux exigences organisationnelles et révéler de nouveaux talents prometteurs.
Samuel Eto’o a souligné l’importance stratégique de ces compétitions pour le développement du football local. Il estime que le soutien de l’État est crucial pour renforcer les infrastructures, soutenir les clubs et maintenir le niveau compétitif du sport national.
Un contexte économique contraignant
Cette démarche intervient dans un climat économique tendu, où de nombreuses fédérations sportives à travers l’Afrique font face à des limitations budgétaires. Malgré les efforts de diversification des revenus entrepris par la Fecafoot, notamment à travers des partenariats privés, les ressources actuelles demeurent insuffisantes pour couvrir les dépenses liées à ces championnats.
Dans son argumentaire, Samuel Eto’o a également rappelé que le football joue un rôle clé dans l’unité nationale et dans la promotion de l’image du Cameroun à l’échelle internationale.
Une décision attendue avec impatience
La réponse de la présidence est désormais très attendue par les amateurs de football et les acteurs du sport camerounais. Si la subvention est accordée, elle pourrait marquer un tournant dans la collaboration entre l’État et la Fecafoot, tout en assurant la pérennité et la qualité des compétitions. À l’inverse, un refus obligerait la fédération à chercher d’autres sources de financement, au risque d’altérer l’organisation des championnats.
Pour l’heure, clubs, joueurs et supporters espèrent une issue favorable, convaincus que le développement du football camerounais mérite une attention particulière de la part des autorités.