Alors que la saison des championnats Elite One et Elite Two bat déjà son plein, une crise de confiance s’installe entre les clubs et la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). En cause, le manque de concertation sur la répartition des montants issus des partenariats de sponsoring, notamment celui avec le géant sud-africain MTN.
Récemment renouvelé sous la direction de Samuel Eto’o, ce partenariat permet à MTN de figurer sur les maillots des équipes d’élite. Cependant, le montant exact de l’accord demeure flou, invoquant une clause de confidentialité qui suscite l’inquiétude et l’agacement des présidents de club. Ces derniers espéraient une transparence exemplaire, souvent prônée par la direction actuelle de la Fécafoot.
Des clubs en quête de soutien financier
Malgré le début des compétitions, l’incertitude plane sur les finances des clubs. Sans redistribution des quotes-parts de sponsoring, nombre d’entre eux peinent à assurer les besoins de base : paiement des primes des joueurs, frais logistiques, ou encore déplacements. Les présidents de club, plongés dans une situation économique précaire, dénoncent le silence de la Fécafoot sur les modalités et le calendrier des versements attendus.
La gestion Eto’o sous pression
Ce flou met en lumière une contradiction majeure. Bien que Samuel Eto’o ait promis une gestion moderne et transparente, les retards dans la communication et la redistribution des ressources remettent en question ces engagements. Les clubs, acteurs majeurs du football national, se disent marginalisés et réclament un dialogue constructif avec la Fédération.
Quels enjeux pour la suite ?
Si cette situation perdure, elle pourrait compromettre non seulement la saison en cours, mais aussi la crédibilité de la Fécafoot auprès des clubs et des partenaires. Certains présidents envisagent déjà des actions collectives pour obtenir des réponses concrètes.
La Fécafoot, désormais sous le feu des critiques, doit réagir rapidement pour désamorcer la crise. Dans un contexte où la confiance est primordiale, l’avenir des relations entre les clubs et la Fédération dépend de la capacité de cette dernière à tenir ses promesses et à rétablir un climat de transparence.