L’annonce marque un tournant majeur dans la gestion du football africain. Seidou Mbombo Njoya, membre sortant du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), voit sa candidature à un nouveau mandat disqualifiée faute d’un document clé. Cette décision fait suite à une déclaration sans équivoque de Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT).
Lors d’un entretien avec Christophe Boisbouvier sur Radio France Internationale (RFI), Eto’o a expliqué que la FECAFOOT n’a pas délivré le mandat nécessaire pour valider la candidature de Mbombo Njoya. « Le candidat sortant qui est au comité exécutif, n’a pas le droit de se représenter sans mandat de sa fédération. Sauf omission de ma part, le secrétaire général de la FECAFOOT n’a pas envoyé ce document. D’emblée, cette candidature ne peut pas être validée par la CAF », a-t-il affirmé.
Cette position ferme scelle de facto le départ de Mbombo Njoya de l’instance dirigeante du football africain. Une décision qui reflète les tensions internes persistantes au sein de la FECAFOOT, où la relation entre Eto’o et son prédécesseur reste pour le moins tumultueuse.
Pour le football camerounais, ce rebondissement pourrait marquer un nouveau chapitre. En refusant de soutenir la candidature de Seidou Mbombo Njoya, la FECAFOOT affirme sa volonté de tourner la page et d’opérer un virage stratégique à l’échelle continentale.
Ce départ de Mbombo Njoya du comité exécutif de la CAF pourrait redistribuer les cartes pour la représentation camerounaise au sein des instances africaines. Reste à voir si cette décision aura des répercussions sur les alliances politiques et sportives à l’échelle continentale. Une chose est sûre : le football africain n’a pas fini de surprendre.