Louis Paul Messi
L’analyste sportif Mathias Éric Owona Nguini s’insurge contre les Camerounais qui critiquent les stades construits ces dernières années dans le pays. Il rappelle que par le passé, les mêmes voix dénonçaient l’absence d’infrastructures sportives dignes du rang d’un pays quintuple champion d’Afrique.
« Quand il n’y avait pas de stades, on disait que le Cameroun a gagné cinq fois la CAN et n’a aucun stade. C’était honteux. Maintenant qu’il y a des stades, on dit qu’ils ont coûté cher ou qu’ils sont trop grands. Alors, qu’est-ce qu’il faut faire ? » s’interroge le politologue.
Pour Mathias Éric Owona Nguini, si le coût élevé de ces infrastructures est un problème réel, les critiques sur leur existence relèvent davantage de la mauvaise foi. Il estime que les stades ne sont devenus des « éléphants blancs » que parce qu’un véritable plan pour leur utilisation après la CAN n’a pas été mis en place, un problème qu’il juge toutefois solvable.
« Les stades peuvent être valorisés. Par exemple, là où il y a de grands stades, il faudrait de grandes équipes pour dynamiser leur utilisation », a-t-il conclu.
