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Gestion du football camerounais : un journaliste interpelle le ministre des Sports sur le respect des textes

Gestion du football camerounais : un journaliste interpelle le ministre des Sports sur le respect des textes

 

Le journaliste et éditorialiste camerounais Souley Onohiolo a soulevé une question majeure concernant le respect des dispositions du décret présidentiel de 2014 par le ministre des Sports et de l’Éducation physique, Narcisse Mouelle Kombi. Lors de son intervention sur l’émission Canal Presse diffusée sur Canal 2 International, il a exprimé son incompréhension face à la non-application de ce texte, qui définit clairement les rôles des parties impliquées dans la gestion du football camerounais.

 

Un décret présidentiel ignoré ?

 

« Pourquoi jusqu’à aujourd’hui le ministre des Sports refuse-t-il de se conformer au décret présidentiel de 2014, qui stipule clairement que la gestion technique et sportive, ainsi que l’organisation du football, relèvent de la Fecafoot, tandis que les questions financières doivent être cogérées ? », s’interroge Souley Onohiolo.

 

Cette déclaration intervient dans un contexte où le ministre Mouelle Kombi a récemment convoqué les présidents de clubs à une réunion de concertation sur la répartition des 350 millions de FCFA alloués par l’État pour l’organisation des championnats professionnels.

 

Une confusion des rôles dénoncée

Selon Souley Onohiolo, le rôle du ministère des Sports est de veiller à la conformité des activités de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), mais pas de s’ingérer dans la gestion directe des finances ou des opérations sportives. « Le football est un service public concédé à une association sportive légalement reconnue qu’on appelle la Fecafoot. Le ministre doit se limiter à sa mission de régulation et non agir directement sur les subventions », a-t-il rappelé.

 

Des tensions inutiles ?

Le journaliste s’interroge également sur les motivations du ministre à entretenir un climat de tensions et de surenchère, alors qu’un cadre juridique précis existe pour encadrer les rôles de chaque acteur. Cette situation, selon lui, pourrait nuire à la sérénité nécessaire au développement du football camerounais.

 

La question reste donc ouverte : pourquoi le ministère des Sports semble-t-il outrepasser ses prérogatives ? Une clarification s’impose pour apaiser les tensions et permettre une gestion harmonieuse du football national.

 

 

Written by Evan Fouda

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