Benoît Mimbe
Dimanche soir à Istanbul, Vincent Aboubakar a bien failli inscrire ce qui aurait pu être le but de l’année en Süper Lig. Face à Fenerbahçe, l’attaquant camerounais de 32 ans a prouvé qu’il n’avait rien perdu de son flair et de son audace, laissant entrevoir un exploit que le football turc n’est pas près d’oublier.
Lors de cette 18e journée, alors que Fenerbahçe menait 1-0, Aboubakar a tenté l’impensable : à 70 mètres du but, il a repéré le gardien Irfan Can Egribayat trop avancé. Sans réfléchir, il a décoché une demi-volée magistrale, une frappe digne d’un missile téléguidé. Le ballon, filant droit vers la lucarne, semblait promis à une fin légendaire. Mais le destin en a décidé autrement : il a frôlé la barre transversale, laissant tout le stade figé, y compris José Mourinho, spectateur incrédule.
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Ce geste osé, bien qu’inachevé, reste la parfaite illustration du talent et de la créativité d’Aboubakar, capable à tout moment de réécrire l’histoire d’un match.
