Louis Paul Messi
Ce dimanche soir, le Vélodrome a de nouveau été le théâtre d’une bataille intense à l’occasion de la 28e journée de Ligue 1. Après la claque encaissée face à Brest, Toulouse débarquait à Marseille avec la volonté de laver l’affront. Mais face à un OM lancé dans une course haletante vers l’Europe, le défi s’annonçait immense.
Sur le banc, Fabrice Moumbagna faisait son grand retour, tandis que Frank Magri était préféré pour démarrer. Et le Lion n’a pas tardé à marquer son territoire.
Dès le coup d’envoi, les Olympiens mettent le pied sur l’accélérateur. Toulouse recule sous les assauts répétés. À la 21e minute, sous pression, Gabriel Suazo trompe son propre gardien et fait exploser le Vélodrome (1-0). L’ambiance devient volcanique, les chants montent, les tribunes vibrent… jusqu’à ce que Frank Magri surgisse. À la 29e minute, l’attaquant toulousain égalise d’un coup de tête plein d’opportunisme. Froid réalisme, et rugissement au cœur du chaos (1-1).
Marseille, dos au mur, n’a plus le droit à l’erreur. La deuxième place est en ligne de mire, Monaco ayant trébuché. Il fallait un éclair — il viendra de Mason Greenwood. À la 57e minute, l’Anglais lâche une frappe en fusion depuis les 30 mètres. Filet opposé, Vélodrome en apnée, puis en délire (2-1). Quelques minutes plus tard, Adrien Rabiot vient enfoncer le clou avec une reprise de volée soyeuse (3-1). Marseille plane.
Mais Toulouse refuse de mourir. À la 76e, Vincent Sierro ranime la flamme d’un tir précis (3-2). Le Téfécé pousse, tente, espère… mais l’énergie manque pour arracher l’égalisation.
L’OM assure l’essentiel et se relance dans la course à l’Europe. Toulouse, valeureux mais battu, reste à la 11e place avec 34 points. Quant à Frank Magri, il continue de prouver qu’il a du lion dans les veines.
