À 25 ans, Jean Onana semble déjà à un tournant décisif de sa carrière. Longtemps vu comme un solide milieu défensif au fort potentiel, l’international camerounais peine pourtant à confirmer les promesses de ses débuts. Après un passage discret au RC Lens entre 2022 et 2023, et une série de prêts peu concluants, l’ancien pensionnaire de la Nkufo Academy cherche toujours sa voie. Aujourd’hui au Genoa, où il vient d’achever une pige sans éclat, son avenir s’écrit en pointillés.
De Lens à Besiktas : une trajectoire en dents de scie
Recruté par le RC Lens à l’été 2022, Jean Onana débarquait dans l’Artois avec un profil de récupérateur prometteur. Mais l’histoire n’a duré qu’une saison. Peu convaincant dans le système de Franck Haise, le Camerounais n’a jamais su s’imposer dans l’entrejeu. Résultat : vendu à Besiktas pour 4 millions d’euros à l’été 2023, avec l’espoir de se relancer. Las, la mayonnaise n’a pas pris non plus en Turquie : seulement 10 matchs joués, et aucun rôle majeur dans l’effectif stambouliote.
OM et Genoa : deux prêts, mêmes regrets
Envoyé en prêt à l’OM lors du mercato hivernal 2024, Onana atterrit dans un club en pleine tourmente. Malgré un but contre Toulouse, son passage reste sans relief : 14 apparitions, peu d’impact, et une impression de flottement permanent. Le constat est le même en Serie A, où il rejoint le Genoa six mois plus tard. Avec à peine 298 minutes jouées en 9 matchs, le club italien décline logiquement l’option d’achat.
Et maintenant ?
Sous contrat avec Besiktas jusqu’en 2027, Jean Onana se retrouve une nouvelle fois sans perspective claire. Indésirable en Turquie, et sans véritable cote sur le marché, il incarne malgré lui le profil du joueur en errance. Pourtant, tout n’est pas perdu. À 25 ans, le temps joue encore en sa faveur – mais l’urgence est là. Pour redonner un sens à sa trajectoire, il devra faire des choix courageux : viser un championnat moins exposé, retrouver de la régularité, et surtout, rallumer cette flamme qu’on lui prêtait à ses débuts.
Le moment de vérité approche. Pour Jean Onana, c’est maintenant ou jamais.


