David Essomba
Clinton Njie, ancien talent prometteur du football camerounais passé par l’Olympique Lyonnais et l’Olympique de Marseille, se retrouve une nouvelle fois au cœur de l’actualité… mais loin des terrains. L’actuel attaquant du Rapid Bucarest a été condamné par la cour d’appel d’Aix-en-Provence à verser 66 000 euros à une société de location automobile, dans une affaire datant de plusieurs années.
Les faits remontent à 2017, une période où Njie évoluait encore en Ligue 1 et affichait un train de vie luxueux. Le joueur avait alors loué une Bentley d’une valeur estimée à 320 000 euros, symbole d’un quotidien fastueux. Mais selon les documents judiciaires, les paiements se seraient arrêtés en 2019, peu avant son transfert au Dynamo Moscou. Depuis, le véhicule a été saisi puis revendu aux enchères. Cependant, la revente n’a pas permis de couvrir la totalité des sommes dues, obligeant la société de location à intenter une action en justice.
Clinton Njie ne s’est pas présenté à l’audience, laissant les juges statuer sans sa version des faits. Résultat : une condamnation ferme à rembourser les 66 000 euros restants. Ce jugement vient ajouter un nouvel épisode fâcheux à une carrière qui n’a cessé de décliner ces dernières années.
À seulement 30 ans, l’attaquant peine à relancer sa trajectoire. En Roumanie, avec le Rapid Bucarest, il n’a disputé que 12 matchs pour 2 buts cette saison. Loin des promesses de ses débuts à Lyon, où il était présenté comme un futur grand du football camerounais, Njie voit aujourd’hui son nom davantage lié à des affaires extra-sportives qu’à ses performances sur le terrain.
Ce revers judiciaire illustre les dérives d’une carrière marquée par des choix contestables et une gestion personnelle fragile. Un triste symbole pour un joueur dont le potentiel semblait pourtant illimité à ses débuts.
