Trabzonspor retrouvait la pelouse du Papara Park ce samedi à l’occasion de la 6e journée de la Super Lig turque. Battus par Fenerbahçe SK lors du précédent week-end, les Bordo-Mavi voulaient absolument réagir devant leurs supporters. Aligné une nouvelle fois comme titulaire, le gardien camerounais André Onana avait pour mission de guider ses coéquipiers vers une victoire indispensable face à Gaziantep FK. Mais malgré ses efforts, les hommes de Fatih Tekke ont dû se contenter d’un match nul frustrant.
La rencontre démarre sur un rythme soutenu, chaque équipe affichant l’ambition de s’imposer. Cependant, ce sont les visiteurs qui prennent l’avantage à la 39e minute. Sur une action bien construite, Kevin Rodrigues trouve la faille et trompe Onana d’une frappe imparable. Cueillis à froid, les locaux accusent le coup et rentrent au vestiaire menés 0-1.
Conscient de l’urgence, l’entraîneur Fatih Tekke procède à plusieurs changements en seconde période pour donner plus de mordant à son attaque. Mais la défense de Gaziantep, bien en place, ferme tous les espaces. Il faudra attendre la 70e minute pour voir Trabzonspor revenir dans la partie grâce à une action peu commune : André Onana lui-même est à l’origine de l’égalisation. Le portier camerounais délivre une ouverture millimétrée vers Paul Onuachu, qui ajuste parfaitement le gardien adverse Mustafa Burak Bozan pour remettre les deux équipes à égalité (1-1).
Ce geste décisif du dernier rempart des Lions Indomptables permet aux siens d’éviter la défaite. Toutefois, malgré une domination en fin de match, Trabzonspor ne parvient pas à forcer la décision. Le score reste inchangé jusqu’au coup de sifflet final.
Avec ce nul, Trabzonspor recule à la 4e place du classement avec 11 points en six journées. Côté statistiques, Onana s’est illustré avec 30 ballons joués, 54 % de passes réussies et une note globale de 6,5. Depuis son arrivée en Turquie, il affiche un bilan de deux matchs, deux buts encaissés et déjà une passe décisive. De quoi confirmer son impact au sein du club malgré des résultats collectifs encore mitigés.


