David Essomba
La bataille pour la présidence de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) s’annonce déjà explosive. Le jeudi 25 septembre à Yaoundé, Georges Kalgong, président de Royal Football de Garoua, a officiellement déclaré sa candidature pour succéder à Samuel Eto’o Fils à la tête de l’instance faîtière du football camerounais.
« J’ai annoncé ma candidature à la présidence de la Fecafoot 2025. Le football camerounais mérite une nouvelle ère, portée par la transparence, la compétence et l’humilité. J’invite tous les acteurs et amoureux du ballon rond à se joindre à moi pour réinventer ensemble notre football », a-t-il écrit dans une déclaration qui sonne comme un appel à l’unité.
Face aux médias, Kalgong a présenté une vision axée sur la renaissance de la Fecafoot. Pour lui, le temps est venu d’insuffler un vent nouveau et de tourner la page des querelles intestines. « Notre fédération a besoin d’hommes forts, non pas pour diriger avec rancœur, mais avec rigueur et patriotisme », a-t-il martelé, promettant de replacer l’intérêt général au cœur de la gestion du sport roi.
Cette annonce intervient alors que le suspense plane toujours sur la position de Samuel Eto’o. L’ancien capitaine emblématique des Lions Indomptables, élu en décembre 2021, n’a pas encore confirmé son intention de briguer un second mandat. Toutefois, des proches laissent entendre qu’il pourrait bien rempiler, convaincu de poursuivre son projet de « renaissance du football camerounais ».
Si Eto’o officialise sa candidature, le duel entre l’icône mondiale et Kalgong, considéré comme un outsider ambitieux, promet d’animer la scène footballistique nationale. Entre promesses de réforme et confrontation d’ego, l’élection de 2025 s’annonce comme l’une des plus disputées de l’histoire récente de la Fecafoot.
