Poussé vers la sortie à Manchester United après un match catastrophique, le gardien camerounais écrit un nouveau chapitre glorieux à Trabzonspor.
André Onana quitte Old Trafford la tête basse après une prestation désastreuse contre Grimsby Town. Quelques semaines plus tard, le gardien camerounais affiche une confiance inébranlable et enchaîne les performances solides sous les couleurs de Trabzonspor, son club de prêt en Turquie.
Une renaissance inattendue sur les rives de la mer Noire
Prêté sans option d’achat par Manchester United, Onana a rapidement conquis les supporters du club turc. Invaincu depuis ses débuts contre le prestigieux Fenerbahçe, il a signé deux clean sheets lors de ses trois dernières sorties, contribuant à hisser Trabzonspor à la deuxième place de la Süper Lig, à seulement cinq points du leader Galatasaray.
« Soit je gagne, soit j’apprends »
Dans une interview accordée à Sporx cette semaine, le portier de 28 ans a livré sa philosophie de vie avec une assurance déconcertante : « À chaque fois que j’enfile mes crampons ou mes gants, je veux gagner. Parce qu’au final, c’est pour ça qu’on joue. On joue pour gagner, et je n’ai peur de personne. »
Loin de fuir ses responsabilités, Onana assume son approche mentale unique : « Quand je suis sur le terrain, soit je gagne, soit j’apprends. Je ne me considère pas comme un perdant. Si je ne gagne pas, j’y vois une occasion d’apprendre. »
L’exemple Fenerbahçe
Pour illustrer son propos, le gardien revient sur son baptême du feu en championnat turc : « Mon premier match ici était contre Fenerbahçe. Nous avons bien joué, mais nous n’avons pas gagné. Mais je ne le vois pas comme une défaite. J’ai appris quelque chose, par exemple, j’ai appris comment sont les arbitres ici. »
De Manchester à Trabzon, André Onana prouve qu’un échec n’est jamais une fin en soi. Juste une leçon de plus sur le chemin de la rédemption.


